samedi 24 novembre 2012

Ca sent le souffre en Nouvelle-Zélande


Notre avion a atterri à Auckland, qui est la capitale économique de la Nouvelle-Zélande (la capitale administrative est Wellington, nous venons de l’apprendre !). 

Après s’être confortablement installés dans notre hôtel, nous partons à la recherche d’un van… c’est devenue une habitude ! Mais cette fois nous nous tournons vers la location, qui est beaucoup moins cher ici. Étant donné le climat assez humide nous avons choisi un van dans lequel il y a assez de place pour manger, et passer du temps pendant les passages pluvieux ! On a eu raison, car ça nous a déjà bien servi.
Nous ne sommes décidément pas très attirés par les villes, et notre visite d’Auckland est assez brève. C’est une ville dessinée par la mer et les volcans.

 

Dès que le van est en notre possession, nous filons vers le Nord. Premier arrêt : Tawharanui Regional Park, qui donne sur la mer. Nous passons la nuit dans une prairie bien verte, avec des moutons pas loin. 


Deuxième étape : Bay of Island (la baie des îles), qui porte bien son nom puisque 144 îles y sont parsemées. D’ailleurs les premiers colons s’installèrent dans cette région dans les années 1800.

 


Une fenêtre météo de deux jours de beau temps se profile à l’horizon, nous décidons de partir pour une rando sur deux jours en direction du Cap Brett. 

 

On ne sait pas si on pourra rentrer dans le refuge (des huts ici) alors on prend la tente et tout l’attirail de camping. Le début de la rando se déroule dans une forêt primaire et la suite sur une côte escarpée qui fait penser à la Bretagne. 

 

On arrive au cap et la porte de la hutte est fermée par un digicode ! Par acquis de conscience Yannick vérifie si toutes les fenêtres sont bien fermées. Une des fenêtres est ouverte nous passerons donc une excellente soirée dans ce refuge ça tombe bien car le soir un bon orage s’abat sur le cap ! 
 



Nous passons à Russell qui fut la capitale de la nouvelle Zélande lors de la colonisation et qui était un port important.

Nous finissons notre exploration du nord de l’ile par la côte ouest ou nous passons dans une forêt de Kauris. Ces arbres endémiques de l’ile sont victimes d’une maladie et sont protégés. Nous marchons jusqu’au Kauris le plus vieux de la forêt « lord of the forest » (environs 2000 ans !).

Nous poursuivons avec la partie du plateau central de l’ile du nord. C’est la partie ou il y a beaucoup d’activité géothermique et volcanique. On peut y voir des Geysers, des sources d’eau chaude etc…


Très attirés par les volcans on prépare une randonnée de trois jours dans le parc national des volcans (Tongariro National Park). Nous adaptons à notre sauce une des « great walk » de Nouvelle-Zélande.
Great walk : 9 randonnées très prisées et soit disant les plus belles marches du monde … L’inconvénient c’est qu’il peut y avoir beaucoup de monde et il est obligatoire de réserver (et de payer !) un emplacement dans une hutte ou camping. Et si c’est complet impossible de marcher.
On sera en autonomie totale pendant les trois jours, les sacs bien chargés (tente, duvet, réchaud et nourriture à profusion). Les étapes et site de bivouac seront personnalisés …
 


Premier jour: 17 km en traversant des paysages de végétation rase autour du volcan Ngauruhoe. Avec une vue imprenable sur le point culminant de l’ile nord le volcan Ruapehu (2797m) qui est encore bien  enneigé avec des pentes très skiantes … Bivouac du soir seuls, avec vue sur les lacs Tama.








Deuxième jour : La grosse journée, 25km au programme, on traverse les paysages du seigneur des anneaux, pour arriver au cœur du volcan Tongariro et de ces nombreux cratères. Nous bivouaquons non loin du sommet sur une petite plateforme … la neige n’est pas loin. 






Troisième jour : 11 km, au lever de soleil on monte sur le sommet enneigé qui ne présente aucun risque.  Nous remarquons que le panache de fumé du volcan a grossit depuis la veille (situé à environ 1,5 km à vol d’oiseau). Pour info, nous avons commencé la rando avec un niveau d’alerte 1. Les chemins de rando étaient ouverts au public (pas de danger particulier). Ce niveau est dû à une petite éruption qui a eu lieu au mois d’aout. Il semblerait que le volcan s’est un peu réveillé lors de notre 2eme jour de rando. Cela nous a été confirmé lors de notre arrivée au parking par la fermeture du chemin par les gardes du parc. C’est vrai qu’on se sentait assez seul sur la fin de la rando … 

 
 
Nous sommes ravis de cette rando magnifique, dans des paysages très différents et surprenants.
Panache de fumée visible de la vallée le lendemain en repartant vers des horizons moins sulfureux…


En passant vers Roturua, on s’arrête à une piscine de boue sulfureuse et l’on aperçoit aussi le Geyser Te Pua.


vendredi 9 novembre 2012

Hasta la vista Australia ...

La traversée du grand dessert c’est bien passé avec notre van ultra neuf, sur la route une petite session d’anniversaire (de kite) pour Yannick.



On rejoint Armelle et Philou à Port Augusta. Ils viennent d’Alice Springs ou ils se sont bien régalés à Uluru (le fameux rocher) ! C’est vraiment sympa de se retrouver si loin de Grenoble et ça nous fait super plaisir de voir des têtes connues après 4 mois de voyage. Avis aux amateurs de Nouvelle-Zélande ou d’Amérique du sud …


Nous laissons le van à Adelaïde. Et pour notre première soirée nous partageons une bonne bouteille de vin Australien ensemble. Le lendemain, petite visite de la ville. Au programme : parc et musée. Aurélie fait des photos d’oiseaux  (sa nouvelle passion). Les villes sont peuplées de perroquets, c’est comme les pigeons chez nous !


Un musée intéressant sur l’immigration où l’on comprend mieux comment ça s’est passé avec les aborigènes qui étaient là depuis bien plus longtemps que les européens … Par exemple, les colons ont instauré des règles du style : échange de terre contre nourriture.  Ou la white policy : lois qui n’autorise que les blancs à immigrer en Australie (elle a été abandonnée en 1973).


Ce que nous avons pu observer c’est beaucoup de problèmes d’alcoolisme chez la population aborigène. On les a vus essentiellement dans l’état du nord et l’état de l’ouest. Dans les grandes métropoles on voit peu d’aborigènes ou du moins on ne les a pas vus dans les quartiers que l’on a visités ! Bref, c’est un problème complexe que nous avons juste effleuré.

On décide ensuite de passer un peu de temps sur Kangaroo Island, une ile au large d’Adelaïde qui est réputée sauvage et préservée ! On loue un van très discret de la companie « wicked » !


Les températures sont assez fraiches, on a eu 4°C sous la tente une nuit… Les paysages sont vraiment magnifiques. Ça a un petit d’air d’Irlande avec des grandes prairies bien vertes. Une côte sud sauvage et découpée avec des conditions de mer musclées ! 



 On passe un peu de temps à Seal Bay pour voir des lions de mer. Après quelques jours passés en mer à pêcher, ils viennent se prélasser au soleil sur la plage. Ils sont épuisés et s’écroulent littéralement sur le sable.


Non loin de là, nous nous arrêtons sur une plage magnifique et déserte. Un lion de mer nage au bord de l’eau et nous observe… Armelle  commence à lui faire des signes et à courir, et s’est parti : nous avons joué avec lui un long moment, il surfait sur les vagues, se rapprochait, s’éloignait… inoubliable!



 Une petite session de kite dans le bon vent et les vagues venant d’Antartique sous la surveillance du lion  de mer !



 On voit là-bas notre premier Koala sur un spot de camping. Il se goinfre de feuille d’eucalyptus (ils sont d’ailleurs assez difficiles car sur les 120 espèces d’eucalyptus seules 20 leur conviennent). Les koalas sont des animaux nonchalants car la digestion des feuilles d’eucalyptus (qui sont toxiques) leur prend presque toute leur énergie… du coup on peut les observer très longtemps, ils ne bougent pas beaucoup !  


 Bien sûr Kangaroo Island il y a des kangourous ! On en voit souvent et parfois d’assez près ! Nous avons pu caresser un bébé kangourou orphelin lors de la visite d’une distillerie d’eucalyptus.  Nous avons aussi vu des gros lézards, et des échidnés (une sorte de hérisson).
  




On a vraiment passé un bon moment sur cette ile avec Philou et Armelle ça sera certainement dans notre TOP5 de nos endroits préférés en Australie.



Pour continuer la route jusqu’à Melbourne, on loue une nouvelle voiture, on est un peu à l’étroit à cause de la planche de kite :-) (merci Yannick). Mais c’est la classe avec notre voiture de ministre.



 Sur la route on fait une halte dans un parc national près de la mer et de marécages… On arrive à la tombé du soleil … et on se fait littéralement attaquer par les moustiques affamés ! On monte rapidement les tentes et on se réfugie dans la voiture pour prendre l’apéro !



 Pour rejoindre Melbourne on passe par la fameuse « great ocean road ». Malheureusement le temps n’est pas au grand soleil. On s’arrête pour quelques photos des douze apôtres.   



On croise la route d’un autre koala qui se laissera caresser comme une peluche.


Une  soirée à Melbourne avant de prendre une autre relocation pour atteindre Sydney notre dernière destination Australienne.


Après le van un peu trash de chez Wicked  on fait dans la relocation de luxe : un camping-car énorme pour 6 personnes ! On a l’impression de conduire un bus (toujours pour 1 $ par jour).


On finit le trip à Sydney. On passe devant le fameux opéra qui est moins impressionnant que les photos que l’on a pu voir. Le Harbour bridge est vraiment impressionnant surtout le soir.


 On visite le musée d’art moderne qui ne nous a pas forcement emballé ! La ville est bien agréable avec ses parcs et ses plages. Visite rigolote du Power House Museum : des retraités nous expliquent les différentes salles et l’un d’eux ne nous lâche plus d’une semelle ;-). 


Une dernière soirée avec Philou et  Armelle, à bientôt les copains… et c’est déjà la Nouvelle-Zélande !